Le Cortège rêvé

Une fanfare, une parade, entraperçue ou hallucinée dans le jardin d’une fillette il y a plus de vingt ans reprend vie dans un atelier d’artiste. La procession surréelle défile ensuite dans les rues du quartier, laissant derrière elle une traînée de restes diurnes et de regards incrédules. De la vision de ce cortège rêvé, de ces corps poussiéreux exhumés du souvenir, émerge une question : « Corps, t’ai-je rêvé ? »

Par temps gris, une performance. Une manifestation artistique spontanée & éphémère. Un rêve dadaïste poussiéreux qui marie la tragédie et la comédie, le carnaval et la marche funèbre. Un rituel onirique, ayant pris vie grâce à la collaboration d’artistes estimés indispensables au parachèvement de ce projet collectif d’inspiration surréaliste. Une fanfare qui a eu pour scène et décors un parcours de 3 Km dans le quartier Mile-End le 17 mai 2009. Ce cortège amorça son périple dans l’atelier d’Isabelle Caron…

Scénario : Jean-Philippe Boudreau | Idée originale, production & direction artistique : Isabelle Caron | Réalisation & montage vidéo : Anh Minh Truong | Composition sonore : Samuel Laflamme | Crédits photos : Vincent Biron

Projet de cohabitation

Le projet de cohabitation est le fruit de multiples rêves et de convictions profondes. C’est un projet pour un milieu de vie solidaire qui nous tient à cœur et que nous avons hâte de voir se concrétiser.

Nous sommes un groupe de jeunes adultes motivé-e-s et impliqué-e-s. Notre groupe s’est formé autour de rencontres, de liens tissés entre des ami-e-s, d’un voyage à Berlin qui fait germer des idées, d’implications en commun et de l’idéal collectif que nous partageons. La diversité de nos parcours et de nos choix de vie nous apporte ouverture d’esprit et tolérance. Issu-e-s des quatre coins du Québec, de France, de Belgique et d’Allemagne, nous avons élu Montréal comme endroit où nous avons envie d’habiter et de nous créer un «chez-nous» à notre image. Nous sommes tous et toutes concerné-e-s par les luttes sociales à petite et à grande échelle. Pour nous, il est primordial d’agir pour que les choses changent, pour que notre milieu de vie nous convienne et de participer à un mouvement de solidarité. Nous nous investissons bénévolement dans divers organismes politiques, environnementaux ou sociaux dont nous défendons les idées.

Pour nous, la coopérative d’habitation est ainsi la meilleure façon de donner une plus grande place à la vie collective dans notre quotidien. Le partage des lieux communs intérieurs et extérieurs, des ressources humaines et matérielles, des forces de chacun et du temps de qualité entre voisins rejoint tout à fait nos valeurs. De plus, nous souhaitons prévenir l’étalement urbain de diverses populations en offrant du logement abordable pour les ménages à faibles revenus qui désirent demeurer dans le quartier où ils vivent. Notre projet inclusif veut favoriser le sentiment d’appartenance au groupe, au quartier et à la ville. Plus qu’un logement, la coopérative devient un milieu de vie, un lieu de rassemblement ouvert sur le quartier… et cet aspect nous tient à cœur!

Nous accordons tous et toutes une grande place à la créativité dans notre vie, que ce soit dans le cadre de nos parcours académiques et professionnels ou par le biais de diverses implications (plusieurs membres du groupe fondateur appartiennent au collectif de création interdisciplinaire Pourquoi jamais, par exemple.) Nous souhaitons donc faire de la coopérative un milieu ouvert à la création sous toutes ses formes.

Pourquoi jamais, l’OSBL

Dans le but de favoriser la création dans une perspective interdisciplinaire, collective et engagée socialement, et pour rendre possible la mise sur pied de projets nécessitant une structure légale, Pourquoi jamais fonde un organisme sans but lucratif. (Terrebonne, 11 août 2010)

Principes fondateurs de l’organisme :

Démocratie participative
En tenant compte des énergies et de la volonté de chacun-e, Pourquoi jamais se dote de moyens afin que l’ensemble des membres puisse participer aux différentes instances de l’organisme.

Collectivité
Pourquoi jamais crée dans une perspective interdisciplinaire et collective. Cette démarche s’applique également dans ses relations avec les groupes et individus qui l’entourent et qui œuvrent dans le respect de ses valeurs.

Justice sociale
Chacun des êtres humains est égal quels que soient son origine, son sexe, son orientation sexuelle, sa couleur, son handicap, sa religion, son âge ou sa langue. Pourquoi jamais se dote de moyens afin d’assurer le geste égalitaire et la représentativité au sein de l’organisme.

Responsabilité citoyenne
Dans ses choix de production et de consommation, Pourquoi jamais privilégie un comportement responsable. Par exemple, il cherche à acheter des produits locaux, fabriqués dans le respect de la personne et de l’environnement, et s’efforce de minimiser son empreinte écologique, en recyclant et en réutilisant la matière produite. 

Volontariat à la CDHAL

La « Caravane solidaire 2010 » s’est terminée à Montréal par un colloque interuniversitaire intitulé « Plan Nord, Plans Sud : mêmes menaces – Mines et barrages hydroélectriques dans les Amériques ». Le colloque soulevait les conflits liés au développement et les luttes pour l’autodétermination des peuples dans les Amériques. Cet événement était organisé par le Comité des droits humains en Amérique latine (CDHAL)en collaboration avec la Coalition sur les impacts socio-environnementaux des transnationales en Amérique latine, Développement et paix, la Chaire de recherche du Canada en éducation relative en environnement, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) de l’UQAM et le Réseau québécois d’échange sur les questions autochtones DIALOG.

Pourquoi jamais… faute de temps pour se lancer dans la création d’une bannière tangible et délirante… sereine et posée… a offert son aide bénévole durant la fin de semaine (27 mars 2010 – 28 mars 2010).

http://cdhal.org/caravane-2010

Une fin de semaine d’apprentissage et de rencontres mémorables.

Atelier docus politiques

Atelier de formation du 7 février 2010 — échanges et de discussions autour du visionnement de deux documentaires politiques

La fabrication du consensus (Manufacturing Consent: Noam Chomsky and the media), Mark Achbar et Peter Wintonick, 167 min, 1992, http://video.google.ca/videoplay?docid=-8506025126009141326&ei=LGh4S7ilD5OErQLa4ujnBw&q=fabrication+du+consentement+chomsky&hl=fr&view=3&client=firefox-a#

Le documentaire canadien sur l’intellectuel américain Noam Chomsky repose sur une « narration «composite» » faite d’interviews, d’extraits de conférences, de documents d’archives, et d’interventions télévisées. […] Au box-office canadien, c’est le documentaire qui a eu le succès le plus important de toute l’histoire. (Wikipédia)

La spirale, Armand Mattelard, Valérie Mayoux et Jacqueline Meppiel, 138 min, 1976, http://video.google.com/videoplay?docid=-4233366542728248429#

Ce film montre, tout juste avant Pinochet, l’arrivée au pouvoir de Salvador Allende et l’écrasement de la tentative d’instauration du socialisme au Chili.Film disponible en version originale [français] seulement à la bibliothèque l’UQÀM, prendre VHS 2383 qui ne griche pas.)

Quoi de plus ingrat visuellement, a priori, qu’une analyse économique ? Et pourtant, se montrant à la hauteur des déterminations historiques, portant à incandescence ou pulvérisant les puissances rationnelles de l’argumentation et de la démonstration, certains cinéastes ont inventé des formes visuelles cinégéniques et parfois sublimes d’essai sur l’économie. (La cinémathèque française)