Orage

Au bout du chemin il y avait l’orage
Comme tant de fois quand s’envolent les anges
Je suis flottant au dessus des abîmes
Comme perdu au firmament des cimes
 
De mes idées je soulève des mondes
Qui s’évanouissent en grains de poussière
Des châteaux si vastes parsèment mon empire solitaire
Et se déconstruisent au lever des aubes
 
Général aux armées fantomatiques
Les sentinelles dansent au rythme frénétique
Réveillé par les nuées d’hommes métalliques
Je vois mes armées franchir la passe colérique
 
Dans un bruit de criquet de fracas ordonné
Ils avancent dans un destin qui s’est emballé
Au loin la reine courtise les saltimbanques
Dans des orgies aphrodisiaques
 
La terre de ma haine se noie de rouge
Qui en longues traînées d’oublis s’étale
Sur le sol roulent les bouteilles
Qui est-elle?
 
Elle chante aux éclats diurnes
Sur la musique d’orchestre du passé
Des veilles chansons usées
Par le temps comme les cratères de Lune
 
Le vent apporte le parfum d’Azazel
La chaleur calcine sa peau jouvencelle
Elle s’évapore en larmes de tristesses éternelles

Comment faire tomber des têtes

Le chef de la lutte contre le cybercrime est tombé aux états-unis. Probablement dans la foulé des attaque de LulzSec. Peut-etre qu’ils vont se réveiller et dévelloper de nouveaux moyens de protection.

http://blogues.radio-canada.ca/surleweb/2011/07/26/des-pirates-informati…

Surtout avec la «création» officeille de l’armé bleu de chine, spécialisé dans la «défense» du territoire internet de la chine.

http://post.jagran.com/china-sets-up-online-blue-army-to-beef-up-interne…

«It is just like ping-pong. We have more people playing it, so we are very good at it,»

Labyrinthe

Et nous entrons dans l’insoluble labyrinthe, là où les espérances sont devenues des habitudes. Affliction d’une époque qui s’autodétruit devant nos yeux laissant la place aux racines qui recouvriront bientôt les ruines de notre temps. Dans l’espace parallèle s’achèvent les mondes qui diffusaient la puissance lumineuse. Nos rêves d’amours implosent en immondes cauchemars au vernis schizophrénique.

Devant le souffle solitaire, des vents glaciaux qui démasquent les personnages guenilles qui se déplacent en mouvement lent sur un échiquier de cases grises, fatiguées par de trop nombreux passages. La boucle tourne et les longs couloirs immaculés de sang démontrent toute la folie de l’œuvre. Les cris, les pleurs, les souffrances des êtres qui se trouvent ici ne s’arrêtent jamais. Il y a trop de voix, trop de cacophonie pour détendre le tympan et comprendre le sens profond des paroles. Elles se perdent dans l’oubli du vide qui s’étale devant les artifices du mensonge. Elles n’ont de sens que de combler le néant.

Et nous marchons lentement vers une autre porte qui s’ouvre sur d’autres longs couloirs barbouillés par autant de haine que nous n’arrivons même plus à voir devant. Le fracas des sentinelles devient notre seul repos contre les voix qui s’intensifient. Elles crient de plus en plus fort les mêmes slogans, les mêmes dérisions pathétiques, les mêmes refrains dans une répétition qui n’aura jamais de fin.

La puissance du verbe n’y pourra rien. Les articulés de bonne conscience se déploient devant le chemin du salut. Il n’y a pas d’issue. Il n’y a que l’habitude, la banalité, la certitude de savoir d’avance les coups qui se préparent dans les aubes rosées des pensées maléfiques. Mais surtout de savoir son impuissance devant les coups portés en plein cœur, de savoir que nous sommes maintenant ici à jamais.

La brèche

Illustration et poème publiés par Isabelle Caron et Daryl Hubert dans le recueil Mon village: un personnage, une maison, un souvenir, une histoire. Ce projet a été réalisé dans le cadre du 30e anniversaire de la bibliothèque Gilles Vigneault et le 15e anniversaire du Journal communautaire Le Portageur de Natashquan.

Droit de s’évader dans l’âme d’un village
Où même les vagues nous appellent à coexister
À rendre visible nos mémoires, nos galets
À rendre humaine notre folie, nos voyages…

Ici, nous avons rencontré
D’un coeur à l’autre, des femmes et des hommes
Partageant l’expression d’une danse authentique, folklorique et engagée
Qui de partout, et pour ensemble, nous ont fait rêver.

Rêver d’unité, rêver de pays
Rêver d’histoire et d’infini
Rêver de vous… revoir bientôt
Rêver à cette brèche qui s’ouvre.. sur des possibles tangibles.


Isabelle Caron, et Daryl Hubert. 2011. « La brèche ». In Mon village: un personnage, une maison, un souvenir, une histoire, p. 15-16. Le Journal Le Portageur. Natashquan.

ISBN : 978-2-9812725-0-8
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2011
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2011

Comment internet change le monde

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/vu-sur-le-web/20110707.OBS6684/…

Comment faire tourner un journals; s’attaquer aux sources de revenu. Jouer avec les armes des adversaires!

http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/le-scandale-des-ecoutes…

Voici la raison de la chute

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jJYNKrm5Od7lZo5mfPbQs…

Je viens de poster une campagne de wikileaks contre Visa et MC, mais voilà qu’ils ont trouver un moyen détourné (respecter la volonté US, en s’épargnant les poursuites) de faire des dons à wikileaks

Mais voici que se pointe déjà un nouveau scandale de wikileaks:

http://www.20minutes.fr/ledirect/754931/web-otan-ciblee-tour

Pourquoi pourquoijamais.com ?

Avant-propos 

Pourquoi jamais est né du projet Le Cadeau en 2008, un projet vivant, collectif, différent, mêlant les disciplines, les gens de tout genre et de toute genre de professions, cherchant à faire participer les spectateurs, à les faire lever, marcher, discuter, interagir, se regarder, se questionner, s’entrevoir, s’épanouir, s’ouvrir… un projet qui cherchait à demeurer simple, à stimuler des idées, à nourrir l’engagement, à rassembler et à troubler la créativité. C’était aussi un groupe d’ami-e-s et de connaissances… et c’était son reboutement existentiel (si ça exige comme mot, c’est le premier qui vient).

Le Cadeau a été réalisé dans un cadre scolaire, un contexte de prétextes (ce qui a pu consigné créativement quelques’un-e-s des participant-e-s avec les contraintes que l’on connait du milieu académique… les résultats vérifiés, les notes… il s’agissait d’un stage expérimental de fin d’études en médias interactifs à l’UQAM). Le Cadeau se voulait tout de même engagé socialement et politiquement sur le monde, les organisations, la culture, l’art, l’Amérique, les choses, le capitalisme… et le projet touchait l’enjeu des personnes âgées et des conditions qui épuisait l’héritage de ces dernières dans nos sociétés (ces sages personnes brûlant dans des centres institutionnels). Le projet touchait les personnes en général, toi, moi, qui ne vivons pas que pour mourir.

Le Cadeau a pu enflammer une bataille artistique, profonde et active (voir profondément activiste) autour de cette question qu’il fallaitt répondre éventuellement : Pourquoi jamais (sti !) ? Après Le Cadeau, l’on voulait qu’il se développe du « plus », des actions, des réalisations, des créations, des percés, des rêves ! Le projet avait fondé un collectif de création interdisciplinaire et social dans la volonté de nourrir un syndrome conducteur, voire une maladie infectieuse et transmissible.

L’idée initiale du site Internet

À la fin du projet Le Cadeau, à l’hiver 2009, les membres qui avaient participé au projet se sont rencontrés pour partager le bilan de de leur expérience. Il s’agissait d’un moment important pour faire le retour sur le développement du Cadeau, sur ces bons coups, ses mauvais coups… mais il s’agissait aussi d’un moment pour situer la suite et se poser des questions profondes. Est-ce que Pourquoi jamais voulait continuer à nous exister ? Et sous quelle forme ? C’est alors que les personnes présentes à ce bilan ont signifié leur intérêt à continuer à animer le collectif. Nous voulions commencer à nous donner des formations, nous impliquer dans notre milieu et créer des projets stimulants sans trop d’excès en vue d’entreprendre des projets de plus grande envergure dans les prochaines années (ou peut-être que ce n’était pas ça le but… en tout cas, ce fut ma compréhension !) De là est venue l’idée de confectionner un site Internet pour assurer le lien entre les membres et potentiellement développer des outils de création pour les années à venir (en attendant de reprendre notre souffle). On a décidé que ça allait être un « .com » et on a décidé d’investir du temps dans le projet. Outre le fait d’apprendre à confectionner un outil web, on souhaitait comprendre et vulgariser le langage des réseaux sociaux (que seule une minorité a souvent accès) et permettre à un grand nombre de gens, se regrouppant autour d’intérêts communs, d’utiliser des outils technologiques permettant l’interaction.

Pourquoijamais.com : un lieu d’échange et de création pour enrichir le lien collectif

Les lieux pour regrouper les gens pour créer ne sont pas toujours accessibles.

Confectionné à partir de l’été 2010 jusqu’à l’été 2011, de Berlin à Montréal avec l’aide de plusieurs personnes (à travers le voyage, des rencontres et la mobilisation sociale européenne), Pourquoijamais.com est une plate-forme facile d’utilisation pour mettre en marche, concrétiser et promouvoir la création collective. Il s’agit d’un espace libre pour les membres (ces derniers peuvent publier eux-mêmes du contenu). Le site permet la publication d’ébauches, de créations, de textes, d’analyses, de critiques, de contenu multimédia, d’oeuvres collectives, interdisciplinaires, de liens ou d’événements. Le site se veut un réseau social, un endroit pour rassembler, développer, encourager, mettre à nu, favoriser la confiance et oser entreprendre des choses dans l’authenticité. L’on retrouve aussi à l’intérieur du site un historique des réalisations de Pourquoi jamais et des documents traversés par les médias.

Des grands mercis

Des grands mercis à Damien, Isabelle et Francis qui ont su aider à conceptualiser le site Internet de façon grandiose… à mettre en image ce qui ne pourrait être que programmable. Merci à Gab pour le référencement. Merci à Sophie, Julie, Jörn, Loïc, Andrée, Louis-Philippe, Mireille, Audrey, Yan, Véronique, Myriam et Sébastien pour leurs conseils de fou, leur critique et leur présence d’ami-e-s (si j’en passe, ne vous en faites pas, je vais vous rajouter au fur et à mesure…). Merci à Marc-André de nous héberger, de nous faire sauver des coûts et pour ces aides incontournables de programmation web. Finalement, merci à tou-te-s les blogueur-se-s et à la communauté de Drupal (Drupal est le logiciel libre utilisé pour créé le site Internet). Ces gens virtuels, via leurs tutoriels gratuits forts amusants, nous ont appris de « A à Z » à confectionner le site Internet. Maintenant, arrêtons les mercis, car tout cela n’est fait que collectivement.

PS : À toutes les personnes qui ont envi de participer à ce rassemblement… à cette unification interdisciplinaire, créative et engagée… à participer au sein de Pourquoi jamais ou à interagir via le site Internet… écrivez-nous !

À l’étincelle qui nous habite !