Le temps est 1
Le temps est un turboforage qui mange les villes par la racine.
Le temps est une éructation qui diminue la culture impopulaire.
Le temps est un graffiti qui affûte ses croutes lacrymales.
Le temps est un martyr qui amoncelle son coton sous les glaces polaires.
Le temps est un feu d’artifice qui corrompt les primevères de l’hiver.
Le temps est une situation qui doute du polygone non euclidien.
Le temps est un viaduc qui balaie les explosions de l’intestin.
Le temps est une faillite indigente qui triangule le cabinet ministériel.
Le temps est climatologue libéral qui prêche le déviationnisme siffleur.
Le temps est un macrodactyle qui subjugue les corneilles oblongues.
Le temps sous contrainte capitaliste est une concrétion qui inhume les fractures du larynx.
Le temps sous contrainte capitaliste est un volcan asynchrone avec une capacité de 60 à 600 œufs.
Le temps sous contrainte capitaliste est un faisceau cathodique qui atteste de la mauvaise foi.
Le temps sous contrainte capitaliste est un démagogue qui frissonne d’antidépressifs.
Le temps sous contrainte capitaliste est un patriarche qui fléchit le genou sans objection.
Le temps sous contrainte capitaliste est un incapable qui penche vers le tragique.
Le temps sous contrainte capitaliste est un postiche qui démasque l’arrosoir.
Le temps sous contrainte capitaliste est un esthète sans pesanteur qui hydrate son culte.
Le temps sous contrainte capitaliste est une harde souffreteuse qui saute à cloche-pied.
Le temps sous contrainte capitaliste est une opinion thermorégulée qui s’acharne à avoir de l’allure.
Le temps anesthésie le chocolat sur la ligne fortifiée.
Le temps répand une odeur capiteuse pour un oui, pour un non.
Le temps se rend maître de l’indécence du médiocre souverain.
Le temps marchande son embarras parmi les mauvaises herbes.
Le temps avale la pilule du candide gobe-mouches.
Le temps trompète les glouglous de la brosse à peau.
Le temps flétrit les apatrides sous Alpha de la Croix du Sud.
Le temps abrutit les phénomènes anecdotiques sans accoutumance.
Le temps s’embrase sans mesure l’ordinaire.
Le temps est une poussée de fièvre sans conscience.
Le temps est une amulette qui intercepte la lumière.
Le temps est un panier percé au-dessus des larmes.
Le temps s’égare dans le bouillon des orphelines.
Le temps sacré sacrifie son temps à la sagesse des drames.
Le temps trace des lettres vagabondes sans effleurer la fortune.
Le temps monte des mailles au vent des villes éternelles.
Le temps épluche les raisins des vieillards pendus aux candélabres.
Le temps jaune de chrome jonche les tourbières immorales.
Le temps se conforme à la rigidité des ondes modulées.
Le temps ankylosé romance les décolletés de cocottes en papier.