De la céramique aux arts autochtones, en passant par le bio-art et le métissage culturel, l’association des cycles supérieurs en histoire de l’art de l’UQAM (ACSHA) conviait à son colloque annuel sous la thématique des identités renouvelées.
L’évènement avait lieu les 4 et 5 juin sous la présidence d’honneur des artistes Léopold L. Foulem et Nadia Myre. Quatorze conférencier·es (professeur.e.s et étudiant.e.s des cycles supérieurs) sont venu·es présenter leur recherche actuelle abordant une diversité de perspectives sur l’identité. Pour approfondir la réflexion, les séances ont été présidées par cinq professeur·es du département d’histoire de l’art de l’UQAM.
Depuis le début des années 1980, l’histoire de l’art s’inscrit dans un processus de déconstruction et de reconstruction des différents concepts autour des identités. Les recherches récentes, en continuité avec les théories postmodernes, visent à reconnaître les pratiques des groupes minoritaires ou marginalisés, voire « invisibilisés », par les discours d’une histoire de l’art institutionnalisée. Ce colloque a invité à réfléchir au renouvèlement des identités – dans leurs caractères mouvants et mixtes – et à leur réhabilitation ou à leur aliénation au sein des disciplines artistiques.